Les rebelles se sont rapprochés de la capitale régionale, malgré la présence de l’armée congolaise, appuyée par des groupes armés locaux et la force régionale de la communauté d’afrique de l’Est.
La rébellion du M23 a progressé le 8 Mars dans la province du Nord -kivu, dans l’Est de la Rdc, a t-on appris de sources locales.
Un cessez le feu devait pourtant entrer en vigeur le 7 Mars dans << dans toute la région orientale de la Rdc >> , selon dernier calendrier de cessation des hostilités annoncé le 3 Mars à Luanda par la présidence angolaise, désignée médiatrice par l’union africaine dans cette crise.
Les combats se poursuivent entre l’armée congolaise et des groupes armés locaux, d’autre part les rebelles du M23 appuyés par l’armée rwandaise selon les autorités de kinshasa et des experts de l’ ONU.
A une trentaine de km à l’ouest de la ville, le M23 a lancé une offensive autour de Kirotshe et shasha, au bord du lac kivu, coupant en partie la circulation sur la route nationale qui mène au sud -kivu.
L’enjeu de ces dernières heures, c’est la route qui relie Goma – saké à Bukavu ( au sud kivu) . Depuis le mois d’octobre et la reprise de l’offensive du M23, tous les axes qui alimentait la capitale provinciale ont été bloqués les uns après les autres.
Les affrontements, comme à chaque fois, provoquent d’importants mouvements de population. << de nouvelles familles ont pris la route de Goma et de Minova>> , explique un responsable de la société civile qui se demandent comment accueillir ces ménages dans des camps déjà saturés. Selon les derniers chiffres de l’ONU, en un an, près de 800.000 personnes ont été affectées par la reprise des combats.
Le M23 demande un dialogue avec le gouvernement congolais.