Le mouvement citoyen lutte pour le changement (LUCHA) a publié mardi 24 janvier son rapport intitulé: FATSHIMETRIE, dans laquelle il dresse un bilan négatif de la gouvernance sous Tshisekedi, depuis son investiture le 24 janvier 2019.

Militant de lucha, Bienvenue Matumo, indique que plusieurs promesses faites par le président de la république n’ont pas été réalisées.

La lucha estime par ailleurs que depuis l’entrée de Felix Tshisekedi au pouvoir, les violations de droit de l’homme sont en hausse et le train de vie des institutions est élevé.

<< Nous avons remarqué que le président de la république a continué à fournir des promesses et à prendre des engagements vis – à – vis des congolais disant qu’il va améliorer les conditions de vie. Mais, au bout de quatre ans, on n’a pas vu les conditions de vie des congolais s’améliorer. Au contraire, on a remarqué que même les actions du président de la république ou de son gouvernement ne s’alignent pas dans le sens de rencontrer ses engagements et ses promesses >>.

Au lieu de garantir le bon fonctionnement des institutions, selon lui, il a renforcé son contrôle sur les autres institutions de la république. L’on assiste plutôt à une prise en otage du processus électoral tout en violant le principe de séparation des pouvoirs, a poursuivi cet activiste:

<< On a vu aussi que, jusqu’en décembre 2022, il n’a pas réduit le train de vie des institutions. Au contraire, on l’a vu donner des gratifications, des rémunérations importantes aux députés, tout simplement parce que le parlement est devenu une caisse de résonnance pour son pouvoir. Et on a remarqué que le président est dans la logique de prendre en otage le processus électoral pour que celui-ci se maintienne au pouvoir en 2023.

<< A l’approche des élections de décembre 2023,les violations des droits humains sont en hausse et la restriction de l’espace civique est renforcée, essentiellement dans les provinces sous l’état de siège. Comme les années précédentes, 2022 a aussi été une année durant laquelle les institutions et leurs animateurs ont maintenu un train de vie élevé, s’attribuant une bonne partie des revenus nationaux au détriment de la population congolaise. La corruption, le détournement et le traffic d’influence demeurent tolérés par la classe dirigeante >> regrette t-il

Sur le plan sécuritaire , la LUCHA estime que les décisions prises par le chef de l’état sur le plan sécuritaire ont de plus à plus aggravé la situation, à l’occurence, l’état de siège, la mutualisation des forces et l’avènement de la force régionale en RDC.

Augustin kabuya, secrétaire général de L’UDPS, pour lui dresse un bilan très positif dans tous les secteurs de la vie nationale: de l’économie en passant le social, la politique, la sécurité, la diplomatie jusqu’a la justice.

Du côté politique, le secrétaire général de L’UDPS augustin kabuya vante notamment la mise en place de la CENI et la volonté manisfestée par le président de la république pour l’organisation des élections dans le delai.

Pour rappel: c’est le 4e rapport que la LUCHA publie depuis le debut du mandat de Felix Tshisekedi en 2019.

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