Les rebelles du M23, l’un des principaux groupes de combat dans l’Est de la république démocratique du congo, ont annoncé, Mardi dans un communiqué, être prêts à se retirer des térritoires de la région, conformément aux résolutions adoptées lors d’un sommet tenu en novembre dans la capitale angolaise.
Le M23 a été crée en 2012 en disant vouloir défendre les intérêts en RDC des tutsis, cible du génocide de 1994 et groupe ethnique du président Rwandais Paul kagame, contre les milices Hutus. Repoussé en 2013, le groupe est reparti à l’offensive dans l’Est de la république démocratique du congo en mars dernier.
Le groupe rebelle, qui a pris des pans entiers de térritoire à Rutshuru et Nyiragingo ces derniers mois, a êgalement demandé à rencontrer la force régionale d’afrique de l’Est ainsi que les médiateurs du processus de paix mené par les dirigeants régionaux.
Une déclaration de Lawrence kanyuka, le porte parole politique du M23, ajoute que le groupe rebelle soutient les efforts régionaux visant à trouver une solution durable à l’instabilité dans l’Est de la RDC.
La décision des rebelles tombe 48 heures après un appel du secrétaire d’état américain Antony Blinken au président Rwandais Paul kagame.
Le M23 ne faisait pas partie du sommet, qui a réuni les représentants de quelque 50 groupes armés opérant dans la région riche en minerais.
La milice tutsie a mené plusieurs offensives cette année et gagné du terrain en dépit des contre – offensives des forces armées de RDC, chaque camp s’accusant d’être à l’origine des attaques. Kinshasa a accusé lundi, le M23 d’avoir massacré 272 civils la semaine dernière, ce que le groupe démenti.
Les combats ont fait des milliers de déplacés et provoquent des tensions diplomatiques entre Kinshasa et le Rwanda voisin, que la RDC et les experts de l’ONU accusent de soutenir le M23, accusations rejetées par kigali.
《 Nous sommes satisfaits des progrès que nous avons réalisés. Nous ne disons pas que nous avons tout terminé, mais nous avons passé certaines étapes》a déclaré l’ancien président kenyan Uhuru Kenyatta, qui oeuvre en tant que 《 facilitateur 》 du processus de Nairobi.
Le conflit a généré de violentes diatribes entre les autorités de la RDC et du Rwanda.
La RDC et le Rwanda ont pris part à des pourparler, sous l’égide d’autres pays africains. Des cessez – le – feu ont été conclus et une force régionale a été mise sur pied en avril pour combattre les milices mais les combats se son poursuivis.