L’organisation des élections en 2023 conformément à la constitution de la république démocratique du congo devient de plus en plus hypothétique selon une agence de l’ONU.
L’impasse politique est perceptible, le glissement est au calendrier. Le processus électoral est sérieusement menacé malgré la volonté affichée par le président de la république de conduire le peuple congolais à des élections crédibles à l’horizon 2023, quels sont alors les indices du décor planté de l’inévitabilité du glissement?
Cet hebdomadaire signale qu’a moins de quinze mois de la tenue des élections présidentielle, legislatives nationales et provinciales, les doutes persistent dans certains millieux politiques.
Il s’agit du rapport de deux experts électoraux mandatés par le programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à la demande de la commission électorale nationale indépendante ( CENI), qui ont cartographié les risque de conflits avant, pendant et après les élections de 2023.
En terme des defis, les experts de L’ONU ont évoqué, celui lié à la situation sécuritaire devenue de plus en plus dégradante à l’Est du pays où oeuvrent plusieurs de groupes armés dont le M23, FDLR, ADF ET CODECO etc…
En l’évidence du glissement se perçoit aussi à travers la persistance de l’insécurité particulièrement dans les parties du pays où l’État de siège a été décrété, l’incertitude du financement des élections de même que l’accompagnement du processus électoral par la communauté internationale.