Lors d’une réunion du conseil des Ministres vendredi autour du président Felix tshisekedi et du premier ministre jean michel sama lukonde, le Ministre de la défense Gilbert kabanda, a souligné 《qu’une défaillance a été constatée dans les dispositifs de nos forces armées à la suite de cette offensive du M23 au niveau du commandement du secteur opérationnel nord – kivu 》, a indiqué le porte – parole du gouvernement patrick muyaya présentant le compte – rendu de la reunion gourvenementale.
Au total 17 soldats ont été blessés et trois tués lors des combats entre rebelles et soldats lundi et mardi dans des localités du territoire de rutshuru proche de la frontiere avec l’ouganda.
Après l’attaque du M23, a- t- il poursuivi, toutes les unités déployées dans le secteur opérationnel de l’ituri dans le secteur opérationnel de sokola1 grand Nord et sokola 2 Nord kivu restent en alerte et sont déterminés à en finir avec les autres de l’insécurité dans cette partie du pays.
Vendredi les opérations militaires se sont poursuivies, l’armée progressant vers la colline de runyonyi, selon cette source Mardi, les rebelles avaient investi les positions de troupes gouvernementales jusqu’a les déloger de certaines localités comme rwanguba et chengerero. Depuis, ces localités ont été reprises grâce aux renforts, indique le gouvernement.
Le M23 a déclaré dans un communiqué publié samedi matin que ses unités 《se sont retirées des espaces conquis pour occuper des positions défensives de manière à élargir la zone qui les sépare des FARDC (armée congolaise) en vue d’éviter toute nouvelle confrontation 》.
Pour rappel, des affrontements intenses ont opposé les forces armées de la république démocratique du congo aux miliciens du mouvement du 23 mars (M23) dans le territoire de rutshuru, précisément dans les localités de bunangana, runyonyi et tchanzu, au nord kivu, occasionnant le déplacement des populations vers l’ouganda voisin, depuis jeudi cependant , le calme est revenu , après la cessation des hostilités.
Selon le haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés (UNHCR), au moins 9.000 ménages, soit environ 45.000 personnes, ont fui la zone des affrontements, dans le groupement de jomba. Plusieurs milliers ont franchi la frontiere ougandaise pour se mettre à l’abri.